Grains à moudre

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Édito

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2024/04/17 Expédier Jacques Valère au Guatemala
"J'imagine un immeuble parisien dont la façade a été enlevée - une sorte d'équivalent du toit soulevé dans « Le Diable boiteux » ou de la scène de jeu de go représentée dans le Gengi monogatori emaki - de telle sorte que, du rez-de-chaussée aux mansardes, toutes les pièces qui se trouvent en façade soient instantanément et simultanément visibles ..."
Georges Perec, "La vie mode d'emploi"
Voici ma version, le résultat de quelques procédures javascript à l'aide desquelles j'ai parsé du XML ...
Madame Algo est concierge d'un immeuble situé rue Lantiez à Paris dans le 17ème arrondissement. Elle habite donc au rez de chaussée :
Chez Félicie Algo
Adam Valère habite sous les toits au cinquième du même immeuble :
Chez Jacques Valère
Jacques Valère a pris l'avion pour retrouver son voilier Ylang Ylang qu'il avait laissé au sec sur le boatyard de la Marina Nanajuana au Guatemala (quelques photos des lieux, Nanajuana et sa piscine, quelques bons souvenirs ..."
Jacques Valère au Guatemala
Avec des démarches identiques j'envoie John Pyne à Papeete :
John Pyne
et Miton Fleet sur Anguilla :
Milton Fleet

That's all folks !

2024/04/16 Organisation des images
L'originalité de Grainsalt c'est de présenter des récits sous la forme de pages visibles sur internet à l'aide d'un navigateur. Les visages qui illustrent les récits sont censés correspondre à mes personnages. J'ai songé à demander s'il y avait parmi mes amis des volontaires pour prêter leurs visages à mes personnages. Mes personnages ne sont pas vraiment sympathiques, ils ont même la mauvaise habitude de se livrer à des actes criminels. J'ai préféré utiliser les visages qui apparaissent sur la toile. Je n'ai pas demandé d'autorisation, considérant que les personnes qui s'affichent sur la toile le font de leur plein gré. Si la question doit se poser, aucun provlème : remplacer un visage par un autre, c'est l'affaire d'un clic.
Une qualité essentielle d'une image diffusée sur une page web, c'est son faible poids en octets. Plus le fichier est volumineux, plus il faut de temps pour le charger. Je suis donc amené à rêduire la taille de mes photos. La taille moyennet pour une photo se situe aux alentours de 2,5 Mo. Pour illustrer mes pages je dois perdre du temps pour réduire la taille de chaque photo à environ 150 Ko. Quand j'ai commencé à créer mes pages sur le web, j'avais emmené un Mavica produit par Sony qui utilisait des disquettes de trois pouces et demi. Déjà à cette époque il me fallait réduire la taille de mes images. Aujourd'hui le téléphone-appareil-photo est devenu un outil de gaspillage massif, un outil qui contribue à la destruction de la planète en faisant tourner à plein régime des unités de stockage pour héberger une masse monstrueuse d'images dont l'intérêt reste à vérifier. L'application Irfanview permet de faire se travail de redimensionnement en batch. Réduite à 20% l'image reste parfaitement lisible sur un écran, tous ces pixels c'est du bizeness pour vous faire payer du stockage sur le cloud.
Deuxième travail indispensable avant d'afficher sur le net : éliminer. Se faire plaisir en mitraillant lors de la visite d'un lieu, pourquoi pas ? Après je retrouve le même pourcentage, 80% de mes images partent à la poubelle. Voilà un tri selectif facile : il y a des doublons et puis il y a toutes ces images qui sont déja sur le net. C'est comme pour le café soluble : ce n'est pas la peine d'en rajouter. Le troisième travail est le plus difficile : quel commentaire sur mes photos ? L'enthousiasme comme cache-sexe de la pauvreté du vocabulaire c'est fatiguant. Qu'avez vous à dire ? Trop bien ? Wouah ? Le PetitFaitout a l'icone qui convient et il le fait très bien à votre place, bientôt il pensera à votre place vous laissant dans votre démarche de légume en voie de décomposition. Que me reste-t'il, que puis-je dire au sujet de ces lieux que j'ai visités ? La réponse est difficile. Après un petit clic je risque de me prendre une grande claque. Je poursuis mes efforts et j'en reviens au point deux : moins d'images cela me fera moins de commentaires à produire ...
2024/04/15 Dans Pérégrinations :
Je l'avais vraiment bien choyé mon Ylang Ylang, j'avais mis en oeuvre toute une procédure pour lui insuffler les privilèges de l'éternité.
Mes yeux étaient largement fermés, pas mes oreilles. Il y avait cette drole de bête qui émettait des bruits bizarres. Cela semblait provenir de la cabine arrière, celle que l'on qualifie de cabine du propriétaire. Je préfère dormir au centre. J'ai cru voir du brouillard quand j'ai ouvert le panneau du cockpit, pas très fréquent sur Saint Martin le brouillard ...
Électricité, gaz, essence, peintures et autres solvants, il y avait là de quoi déclencher un beau feu d'artifice. Pour la fin de mon navire j'avais imaginé mieux que cette flambée polluante. Remplacer des pièces n'aura pas suffit à assurer la survie du navire. Cette fois encore j'ai pu le vérifier : l'Océan nous préserve des mauvaises rencontres dont la terre est prodigue. Cet épisode n'est pas le dernier, pour moi au moins l'histoire continue ...
2024/04/15 Dans Perpétuations :
Mise à jour de 12 titres de débuts d'enquête :
Déconnection - Empoisonnement - Club de golf - Étranglement - Baignoire - Contamination - Overdose - Moto - Go Fast - Crise Cardiaque - Block 19 - Décapitation
2024/04/15 Dans Perpétuations : Page 0, Ribrique 1 "Déconnection"
Jules Compacteur a quitté son agence parisienne pour se rendre à Saint Martin dans les Antilles. Il s'est rendu à CDG, l'aéroport Charles de Gaule à Roissy où il a pris un avion pour atterir à SXM, l'aéroport Juliana à Sint Maarten. Comme il est parti avant le 31 mars, le décalage horaire étant de cinq heures, comme son vol d'une durée de neuf heures s'est effectué d'est en ouest, et comme son avion a décollé en fin de matinée, Jules est arrivé en fin d'après-midi.
Jules s'est directement rendu à la prison toute proche du pont de Simpson Bay où il a demandé à rencontrer des membres de la "Detective Division" appartenant à la KPSM, la Police Force of Sint Maarten.
Jukes a été autorisé à examiner le corps de l'androïde Ariana. Le corps avait été entreposé dans une pièce du sous-sol afin de préserver une fraicheur suffisante en évitant ainsi un ramollisement du silicone. Par contre Jules a compris que son arrivée n'était pas particulièrement appréciée.
- Cette androïde étant la propriété exclusive de Monsieur Pyne, je ne crois pas que vous puissiez être autorisé à mener une enquête pour meurtre. Monsieur Pyne nous a fait savoir que son droit de propriété l'autorise à mettre fin à l'existence de cet objet.
Côté français comme côté holandais le droit de propriété est le droit le plus essentiel qui gouverne l'île. L'implantation d'une intelligence artificielle est pourtant à l'origine de nombreuses polémiques. Fort de son pouvoir de créateur le Sapiens semble surtout enclin à exercer ses capacités destructrices. Il y a une tendance sur l'île qui tend à considérer que l'on échappe aux règles universelles, pourtant Jules reste fidèle à des considérations morales : tout crime doit être puni.
John Pyne a t'il dêcidé de détruire Ariana Chrono ? Jules doit envisager d'autres hypothèses. Il peut s'agir d'un acte émanant de ces membres des églises qui voient les productions de la technologie comme des manifestations du diable. Les sorcières ne sont plus brûlêes, elles sont déconnectées, Jules sait que les androïdes males et femelles ne font pas l'unanimité. En dehors des églises Ariana Chrono a pu être victime d'un de ces fanatiques du mouvement du grand remplacement qui craignent pour leur emploi ou pour leur pouvoir de séduction.


Jean-max Thuille